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AVENIR DU BIOGAZ

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Les acteurs du biogaz dénoncent une baisse de soutien du gouvernement au développement de la filière biogazz, prévu dans le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) publié le 25 janvier. La nouvelle PPE prévoit de baisser de 10 % (un taux fixé par la loi de transition énergétique de 2015) à 7 % la part de biogaz (injecté ou utilisé directement) dans la consommation totale de gaz, à l’horizon de 2028-2030. Pourtant, les acteurs de la filière portaient un objectif de 30 % du biométhane injecté en 2030.

Le projet de PPE prévoit le maintien du tarif d’achat du biométhane en guichet ouvert pour les installations de petite taille (dont le seuil reste à définir). Comme pour le photovoltaïque : plus il y aura de projets, plus ce tarif d’achat sera revu à la baisse. Mais la PPE prévoit aussi une diminution du prix d’achat du biométhane injectéé pour les installations sous appels d’offres. Ces appels d’offres seront dimensionnés sur la base d’un tarif de référence de 67 euros par mégawattheure (€/MWh) en 2023 puis à 60 €/MWh en 2028.

Un tarif maximal sera fixé à 87 €/MWh en 2023 et 80 €/MWh en 2028. Deux appels d’offres seront lancés chaque année pour un objectif de production de 350 gigawattheures (GWh) par an chacun. Si le prix moyen d’achat « n’est pas atteint, les volumes alloués seront réduits afin de ne pas dépasser le niveau de dépense publique visé », prévient le gouvernement.

Aujourd’hui la méthanisation coûte 95 euros/MWh et jusqu’à 125 €. L’Etat conditionne donc le développement du gaz vert à une baisse des coûts de production de 30 % en cinq ans.D

La place des gaz renouvelables dans la PPE a été naturellement débattue au salon Biogaz Europe à Rennes. Elle a fait l’objet d’une table-ronde, le 30 janvier, rassemblant les acteurs. Tous critiquent ces contraintes budgétaires et craignent pour l’avenir de la filière.

Malgré ces signaux défavorables, la filière y croit encore. Si aujourd’hui 78 sites injectent du biométhane, près de 600 projets sont actuellement en file d’attente des gestionnaires de réseaux, soit une capacité de 12 TWh. «  Ces projections vont au-delà des objectifs de la PPE qui prévoit de porter le volume de biométhane injecté entre 14 et 22 térawattheures (TWh) en 2028, contre 0,4 TWh en 2017.R


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DROIT A L’INJECTION : MESURE FAVORABLE A LA FILIÈRE

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Suite au groupe de travail gouvernemental sur la méthanisation, le 29 mai, les députés ont adopté, avec l’avis favorable du gouvernement et lors de l’examen du projet de loi sur l’agriculture, des mesures visant à faciliter le raccordement des installations de production de biogaz aux réseaux de transport et de distribution de gaz naturel.

« Dans le cadre du plan de libération des énergies renouvelables, et dans l’objectif d’atteindre 10% de gaz renouvelable en 2030, le groupe de travail « méthanisation » a proposé la création d’un « droit à l’injection » dans les réseaux de gaz naturel dès lors que l’installation de production de biogaz se situe à proximité d’un réseau existant pour éviter que des projets ne soient bloqués, ou contraints à une autre valorisation du biogaz, faute de capacités », explique l’exposé des motifs

L’amendement adopté prévoit que les gestionnaires de réseaux (GrDF, GEG, …) soient chargés d’effectuer les investissements nécessaires. Le financement sera assuré par les tarifs d’utilisation de ces réseaux, dans des limites fixées par décret.

D’autres cas de figure sont en cours d’examen, notamment le cas des installations de production de biogaz situées à proximité d’un réseau de distribution, mais dans une commune dans laquelle l’activité de distribution n’est pas concédée à un gestionnaire agréé ou confiée à une régie.

En commission, les élus ont également voté en faveur de la mise en place d’un tarif d’achat spécifique pour les installations agricoles collectives de production d’énergies renouvelables.

 

 


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CONCLUSIONS DU GROUPE DE TRAVAIL D’ETAT SUR LA METHANISATION

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Le gouvernement a lancé différents groupes de travail sur les filières énergétiques renouvelables (éolien terrestre, photovoltaïque et méthanisation).

Installé le 1er février dernier, sous la présidence de Sébastien Lecornu, secrétaire d’Etat auprès de Nicolas Hulot, le groupe de travail a donc formulé une quinzaine de propositions différentes, issues de ses commissions (2018.03.26_DP_Conclusions_methanisation).

Elles portent sur :

  • le soutien public à apporter à la filière,
  • l’utilisation du biogaz dans le secteur des transports,
  • le raccordement aux réseaux des installations,
  • la simplification de la réglementation,
  • les solutions de financement
  • l’acceptation locale des projets.

Pour donner aux agriculteurs les moyens de compléter leurs revenus, un appel d’offres portant sur des projets avec injection dits « atypiques » sera lancé. Il portera spécifiquement sur des projets n’entrant pas dans le cahier des charges classiques et visera à accroître la production de biogaz sur des sites déjà existants, qu’il s’agisse d’extension, d’adaptation, de transformation d’une installation pour qu’elle puisse injecter sur le réseau ou encore de mutualisation d’un point d’injection entre plusieurs installations.

L’Etat s’engage à simplifier les règles de soutien tarifaire en mettant en place un complément de rémunération pour les installations de puissance intermédiaire (entre 500 et 1 000 kW), plutôt que de passer par des appels d’offres trop complexes pour cette taille de projet. La facilitation à l’accès aux offres de prêt est également prévue : le ministère a annoncé qu’il consacrera 100 M€ du Grand Plan d’Investissement à financer un fonds de garantie au bénéfice des projets agricoles. La filière fait aujourd’hui face à des difficultés d’obtention de prêts bancaires en raison d’une exigence d’un taux minimal de fonds propres et de garanties trop élevées.

Il est également prévu que le digestat sorte de son statut de déchet pour sécuriser l’approvisionnement des agriculteurs. Une norme adaptée sera élaborée pour ces matières fertilisantes, à la manière de celle existant pour les composts dans le code Rural. Concernant l’utilisation du biogaz, le gouvernement propose qu’elle soit rendue possible pour les engins agricoles et qu’un soutien financier soit mis en place pour les méthaniseurs alimentant des véhicules lourds (bus, camions), afin de souligner leur contribution à la décarbonation des transports. L’intérêt sera de développer un usage local direct au biométhane, là où les réseaux de gaz sont hors de portée.

Afin d’accroître la compétence des professionnels, des formations seront proposées à l’ensemble des acteurs, pilotées par le ministère de l’Agriculture. Ils seront sensibilisés au respect d’une charte de bonnes pratiques, notamment en termes de limitation des nuisances et d’instauration d’un dialogue local avec les riverains. Une démarche de qualité sera initiée s’appuyant sur des guides, labels, certifications et normes, à laquelle tous les membres de la chaîne de valeur (investisseurs, porteurs de projets, bureaux d’études, équipementiers, opérateurs) pourront souscrire. Un portail national de ressources renforcera la connaissance du public sur la méthanisation et son intérêt pour la collectivité en termes de réduction des impacts carbone, d’économie circulaire ou d’emploi.

Enfin, pour accélérer les procédures et faire baisser leur coût, l’Etat prévoit de réduire les délais d’instruction de moitié (de 12 à 6 mois) et d’augmenter le seuil applicable à la déclaration des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) : il passera de 60 tonnes/jour à 100 t/j. Un régime assoupli qui sera étendu à l’ensemble de l’activité de méthanisation, même en dehors de l’agriculture. A l’image des autres filières, un guichet unique sera créé pour recevoir tous les dossiers réglementaires relatifs aux méthaniseurs (agrément sanitaire, ICPE/IOTA), désigné par les préfets. Concernant la réglementation sur l’eau, les installations soumises à l’enregistrement ou la déclaration ICPE n’auront plus besoin de présenter d’étude d’impact ni d’enquête publique. Pour élargir le gisement potentiel des plus grands sites, les mélanges d’intrants deviendront possibles, qu’il s’agisse de déchets agroalimentaires, de boues de station d’épuration (fortement méthanogènes) ou d’autres biodéchets, moyennant une traçabilité accrue et des règles d’épandage plus strictes pour le digestat. Le groupe de travail propose la création d’un « droit à l’injection » dans les réseaux de gaz naturel, afin que les gestionnaires effectuent les investissements nécessaires au raccordement si l’installation se situe à proximité d’un réseau existant.

A l’occasion de la révision de la Programmation pluriannuelle de l’énergie, il est prévu que de nouveaux objectifs de production de biogaz soient fixés pour le moyen (2023) et le long terme (2030).

 


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DIMINUTION DES COUTS DE RACCORDEMENT GAZ : BIOMETHANE

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Afin de permettre un déploiement des énergies renouvelables plus équilibré sur le territoire, y compris dans les zones rurales éloignées des réseaux de distribution, les coûts de raccordement aux réseaux des installations de production d’électricité renouvelable ou de biogaz injecté dans le réseau de gaz seront considérablement réduits.

 Deux semaines après la présentation en conseil des ministres du projet de loi mettant fin à la recherche et à l’exploitation des hydrocarbures, cette mesure est une nouvelle illustration de la mise en œuvre du Plan climat. Celui-ci prévoit de laisser les énergies fossiles dans le sous sol tout en favorisant le déploiement massif des énergies renouvelables. Objectif : viser la neutralité carbone à horizon 2050.

 Les coûts de raccordement des installations de production de biogaz à la plupart des réseaux de distribution de gaz naturel seront pris en charge à hauteur de 40 %.

Jusqu’ici, les coûts de raccordement des installations de production de biogaz au réseau de gaz étaient entièrement à la charge des producteurs, ce qui pouvait rendre impossible des projets de production de biogaz en zone rurale lorsque la ressource méthanisable était trop loin du réseau de gaz.

Pour lutter contre cette difficulté, le ministère de la Transition écologique et solidaire prévoit une réduction des coûts de raccordement à la plupart des réseaux de distribution de gaz de 40 %, soit le taux maximum prévu par la loi. Le maintien d’un paiement par le producteur de 60 % du coût permet de maintenir une incitation à optimiser la localisation, lorsque c’est possible.

Source  : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/nicolas-hulot-reduit-couts-raccordement-des-energies-renouvelables


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FORMATION ‘CONCEVOIR UNE UNITÉ DE MÉTHANISATION’ EN CORSE

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L’ADEME et l’Office de l’Environnement de la Corse mettent en place une formation

« Concevoir un projet de méthanisation »

à Ajaccio, mi-octobre 2017.

 

Cette formation de deux jours s’adresse à toute structure désireuse de valoriser ses déchets et effluents et qui souhaite produire une énergie locale et renouvelable.

Animée par la société ELANOR Consulting, cette session sera l’occasion d’aborder le montage de projet sous tous ses angles, de l’aspect filière à l’exploitation d’un site, tout en prenant en compte les étapes fondamentales de conception, l’économie de projet, les acteurs clés et les contrats.

Une visite de l’unité de méthanisation d’Ajaccio, en présence du technicien de la CAPA, permettra de boucler le tour d’horizon d’une formation qui se veut opérationnelle.

Le programme est disponible via le lien suivant:

http://www.corse.ademe.fr/notre-offre/formations

Les modalités d’inscription seront précisées dans un prochain envoi. N’hésitez pas à nous contacter pour toute précision supplémentaire.

 


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JOURNEES METHANISATION TENERRDIS EN RHONE-ALPES

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Les 28 et 29 juin seront organisées les journées collaboratives sur le biogaz à l’ISARA à Lyon.

http://journees-biogaz.inviteo.fr/

ELANOR sera co-animateur d’un atelier sur le montage et le financement de projet de méthanisation.

 
 

Plus de 40 intervenants ont été mobilisés pour faire de cet événement le rendez-vous incontournable de la filière en Auvergne-Rhône-Alpes.
 
Plénières, tables rondes, tribunes PME, ateliers de réflexion et networking rythmeront ces deux journées qui ont vocation à :

 
– Faciliter les échanges entre tous les acteurs de la filière : bureaux d’ingénierie, fabricants de matériel, équipementiers, exploitants, financeurs, collectivités, porteurs de projets
 
– Favoriser leur mise en réseau
 
– Présenter les projets innovants et les actions concrètes déjà programmées
 
-Partager les retours d’expérience
 
   
   
   
   

 


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VIDÉOS SUR LE MONTAGE DE PROJET DE MÉTHANISATION EN SAVOIE

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Suite à l’étude de faisabilité effectuée par Moletta Méthanisation et ELANOR Consulting sur la commune de Termigon en Savoie via une initiative d’EDF une rivière un territoire, deux vidéos ont été mises en œuvre pour la promotion de la méthanisation.

 

 

 


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14 PROJETS DONT 2 CENTRALES DE MÉTHANISATION DANS LE CADRE DE L’APPEL A PROJETS NATIONAL

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Le ministère de l’Environnement annonce les lauréats de l’appel d’offres lancé en février 2016 pour les filières bois énergie et méthanisation.

Le ministère de l’Environnement a choisi 12 projets bois-énergie et 2 projets de méthanisation. 
 

L’appel d’offres avait été lancé pour trois ans avec comme volume 50 MW /an de nouvelles installations de bois énergie et 10 MW / an de méthanisation. Pour la première tranche, 41 dossiers ont été reçus. La Commission de régulation de l’énergie les a instruits, d’après le ministère « en fonction du prix de vente de l’électricité proposée, de la qualité de l’approvisionnement, de l’efficacité énergétique et de la performance en matière de qualité de l’air ».

Au final, 14 projets ont été retenus :

  • 12 dans le bois-énergie pour une capacité totale de 64,5 MW
  • 2 dans la méthanisation pour un total de 4,1 MW.

« Ils soutiendront un investissement de plus de 170 millions d’euros et produiront au total 480 MWh d’électricité renouvelable par an », chiffre le ministère dans son communiqué listant les projets lauréats et leur localisation.

Les projets de méthanisation retenus sont :

Le projet de biomasse porté par Grenoble Alpes Métropole est le premier projet qui bénéficiera du bonus mis en place par la Ministre en 2016 pour tous les appels d’offres afin de soutenir les structures ayant recours à l’investissement participatif.

Le tarif moyen, pondéré par la puissance des installations, des lauréats est de 122 €/MWh. Les installations des lauréats seront soutenues par un complément de rémunération garanti pendant 20 ans.

Une deuxième période de candidature est ouverte. La date limite de dépôts des dossiers est fixée au 1er septembre 2017.

 

Source : http://www.developpement-durable.gouv.fr/transition-energetique-et-croissance-verte-segolene-royal-designe-laureats-du-premier-appel-doffres

 


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FORMATIONS MOLETTA À CHAMBÉRY

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Les objectifs de la formation sont d’aborder les principes de la méthanisation, de comprendre ce qui peut se passer dans les digesteurs et de s’initier à la conception des projets.
 
Il sera abordé notamment le choix des procédés, le dimensionnement des ouvrages, le pilotage d’une unité,…
 
Prochaines formations 2017  à La Motte Servolex (à côté de Chambéry) :
Première session : 7 et 8 juin 2017
Seconde session : 10 et 11 octobre 2017

Inscription et renseignements

 

 


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